À quoi s’attendre dans le domaine de l’immobilier en 2023
Pour bien comprendre le marché immobilier, cette année, il faut tourner son regard vers celle qui vient de se terminer. Lorsque l’on observe les différents graphiques, on se rend compte que le marché s’est abaissé après quelques mois seulement, en 2022, puis a poursuivi sa chute jusqu’à la fin. Voici un aperçu de ce que devrait être le marché immobilier en France, en 2023.
Le marché de l’ancien perd de la vitesse
Si une tendance s’est particulièrement confirmée, en fin d’année 2022, c’est le ralentissement des ventes de logements anciens. Nous avons assisté, en 2021, au pic des ventes de ce type de biens immobiliers, alors que le marché était encore très emballé. Le sommet atteint s’est situé à 1 206 000 logements vendus. De là, la baisse s’est initiée à la fin du troisième trimestre de 2021, et s’est poursuivie avec un important ralentissement durant les mois d’avril à septembre 2022. Au final, on ne comptait plus qu’un nombre de ventes à 1 133 000.
Qu’est-ce que cela veut dire pour acheteurs et vendeurs ?
Si une personne cherche à acquérir un bien ancien, et que sa situation financière est saine, il peut se trouver face à une situation très intéressante. En effet, la baisse des ventes de logements anciens fait en sorte qu’il sera plus facile de négocier un prix favorable pour l’acheteur. Il est même possible que la situation économique actuelle force certains à vendre leur propriété, s’ils ne veulent pas la perdre par défaut de paiement. Dans ce cas, pour en tirer le meilleur parti, l’acheteur devra trouver un prêt immobilier au taux le plus bas possible, ce qu’il pourra faire par l’entreprise de Partners Finances. Pour ce qui est des vendeurs, tous ceux qui peuvent se permettre d’attendre que la crise actuelle passe, feraient mieux d’agir ainsi.
Les taux immobiliers explosent
Certains diront qu’un taux hypothécaire moyen à 2,25 % reste bas. Mais si on le compare à l’année précédente, alors on comprend qu’il y a un changement majeur. En effet, celui-ci a plus que doublé, puisqu’il se situait à 1,05 %, en janvier 2022. Une année plus tard, il se négocie désormais autour de 2,25 %. Cette réalité économique est très importante et ne risque pas de s’améliorer. Deux phénomènes l’expliquent, mais ils se résument tous deux à un seul mot : inflation. Ce sont la reprise économique post-Covid et la guerre en Ukraine qui ont fait exploser celle-ci, et elle ne cesse d’inquiéter les banques, car elles paient beaucoup plus cher aujourd’hui, pour le financement des emprunts des particuliers.
Pour bien comprendre le poids du changement du taux immobilier, il faut le traduire dans un langage que tous peuvent comprendre, celui du pouvoir d’achat. Ceux qui empruntent aujourd’hui, au taux plus élevé, se retrouvent avec une perte de pouvoir d’achat tournant autour de 15 %. Cela se traduit évidemment sur le type de propriété qui leur est accessible, alors qu’ils doivent désormais rechercher une maison d’une valeur inférieure de 15 % à ce qu’ils pouvaient s’offrir précédemment.
Quel impact sur le marché ?
Lorsque les taux ont commencé à augmenter, le premier impact a été une réduction des ventes de biens. En effet, le nombre d’acheteurs s’est réduit, ceux-ci préférant attendre des jours meilleurs, avant de procéder à un achat d’une telle ampleur. Naturellement, les vendeurs qui désiraient vraiment se délester de leurs biens, ont pris la décision d’en réduire le prix, afin d’attirer plus d’acheteurs potentiels. Aujourd’hui, cette baisse de prix se poursuit et tous les spécialistes du marché s’attendent à ce que cela continue sur l’année 2023, en France, mais aussi à l’international.
Quels sont les problèmes actuels et à venir ?
Les banques font face à des difficultés, car il leur en coûte plus cher pour prêter de l’argent, alors que les règles gouvernementales, elles, ne sont pas en voie de s’assouplir, non plus. Aussi, les gestionnaires de l’État ne semblent pas vouloir réduire les exigences pour les emprunteurs, en 2023. On leur demande, aujourd’hui, de pouvoir régler près de 20 % de la facture par leurs propres moyens. Bien qu’il soit possible d’utiliser d’autres types de prêts pour venir compléter le prêt immobilier, tels que le PTZ, le PEL ou le prêt Action logement, cette astuce n’est pas si facile à réaliser que cela puisse paraître. De plus, les prêts ne peuvent surpasser une période de 25 ans et le montant mensuel à rembourser ne peut dépasser 35 % des revenus de l’acheteur. Ce sont là des éléments qui limitent grandement les banques dans leur capacité de prêter, et qui devraient se poursuivre en 2023.
Conclusion
Naturellement, l’achat ou la vente d’une maison dépend entièrement de la situation financière de chacun d’entre eux. Cependant, sur un plan large, il ne fait aucun doute que la situation actuelle affecte le marché immobilier négativement, et cela devrait se poursuivre au cours de l’année 2023.